POLÉMIQUE SUR LE TÉLÉPORTÉ "ANGELO"

ALM a pris connaissance de la conférence de presse de la section locale de Femu a Corsica, qui a choisi de se réveiller à St Joseph après plusieurs mois de sommeil.

Dans le concert populiste, caricatural et démagogique des détracteurs des travaux du téléporté d’Ajaccio, la voix du parti de ceux qui n’aiment pas Ajaccio manquait cruellement à la surenchère.

ALM s’insurge devant les propos alarmistes et mensongers tenus sur les dérives budgétaires potentielles et les coûts de fonctionnement non maîtrisés.

La CAPA a toujours fait preuve de transparence sur les données financières et budgétaires.

Elles sont publiques et connues de tous.

Nulle part dans le monde, et encore moins en Corse, les services publics des transports ne peuvent générer des profits.

Le téléporté Angelo non plus donc. C’est un parti pris social assumé.

Mais il ne doit pas servir d’alibi à ceux qui par calcul ou par ignorance participent avec l’argent des contribuables à verser ailleurs des subventions d’équilibre dans le ferroviaire ou dans l’aérien.

ALM renvoie les élus amnésiques de Femu a Corsica ou d’autres partis politiques à la mémoire toute aussi sélective à relire attentivement les rapports récents de la Chambre Régionale des Comptes sur ces sujets.

ALM a également pris acte avec consternation de certains propos tenus, notamment des prétendus arguments écologistes.

En ce qui concerne les obligations légales de débroussaillement opposées tardivement par l’Etat, ALM demande à ceux qui dénoncent à tort un saccage environnemental de bien relire la différence entre débroussaillage et défrichement et de cesser ces interprétations erronées.

ALM ne peut s’empêcher de constater que pour ces élus, les tortues d’Hermann du Stiletto ont plus d’intérêt que les malheureux balbuzards de Scandola.

Ce qui révèle une conviction environnementale à géométrie variable selon les territoires et les intérêts en jeu.

Cependant ALM a pu constater que pour le téléphérique urbain de Toulon (Mont Faron), l’Etat avait une position moins restrictive et plus soucieuse de la faune et de la flore.

ALM aurait préféré que ces élus soient plus vigilants, attentifs et forces de proposition à l’Assemblée de Corse pour faire émerger et aboutir les dossiers ajacciens.

Nous attendons toujours que soient enfin inscrits à un prochain ordre du jour, les travaux de prolongement de la Rocade au Vittulo et la 2x2 Baleone-Rond point de Campo dell'Oro. Nous attendons également que les nombreuses demandes de financements émanant de la ville comme de la CAPA soient enfin satisfaites par la Collectivité de Corse, après des mois voire des années d’attente.

Ce silence méprisant est inacceptable pour la capitale régionale comme pour la première intercommunalité de Corse et tous leurs habitants.

Les ajacciens ne sont pas dupes, en matière d'infrastructures routières, comme dans d’autres domaines, il vaut mieux habiter à Bastia ou dans son agglomération qu’à Ajaccio ou dans la CAPA.

Pour conclure, le débat des mobilités à Ajaccio mérite mieux que cette médiocre polémique et que cette récupération indigne.

ALM considère que, eu égard au bilan catastrophique de la Collectivité de Corse, les élus de Femu a Corsica, et spécialement ceux qui se réclameraient d’Ajaccio, que les ajacciens connaissent peu et ne voient jamais au quotidien, sont totalement disqualifiés pour venir nous dire ce qui serait bien ou pas pour notre ville et notre territoire.

ALM assure de sa totale confiance Stephane SBRAGGIA, Maire d’Ajaccio et Président de la CAPA, et l’ensemble des élus de la majorité municipale et communautaire pour continuer à œuvrer pour les ajacciens, présenter un bilan remarquable et leur proposer bientôt un nouveau projet.

Le comité exécutif.